Je lève la tête et Julie est encore couchée dans le bol de tête (ça s’appelle comme ça, mesdames ?). Je suis un peu cocktail, mon masque sent un peu le mezcal. Je pianotte sur mon cellulaire. Il fait 22, mais dans mon coeur il fait 50. Les gens passent devant moi sur le trottoir. Dehors, tous sont masqués et se promènent Purel à la main.
Le soleil de Oaxaca plombe malgré les 16h. Nous vivons. Décider de partir n’a pas été aussi difficile que certains peuvent se l’imaginer. À l’exception du fait de devoir laisser Marine derrière nous. Mon esprit d’équipe en a pris un coup, pour celle-là. Mais. Il y a toujours des « mais ». Mais on était pas sortis du pays depuis le Pérou.
Mais la vie a toujours besoin de piquant (celui des tacos, surtout). Mais Julie devait se faire laver les cheveux. Mais les 5 lecteurs de Vinyle Mobile méritaient un petit update. J’étais assis dans un char de job quand Julie m’a dit qu’elle aimerait se faire laver les cheveux au Mexique.

Comme un galant homme, j’ai dit « oui ». Elle ne coûte pas chère, celle-là. 6$ de coiffeuse, that’s it. C’est pas que j’aime pas quand il fait -22. Mais j’avais le goût de Corona. La bière.

Toujours un énorme plaisir de vous lire et de voir sur photos, la beauté rayonnante de votre jeunesse.
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