Julie et moi on était en train de bouffer, comme d’habitude. Manger occupe au moins le tiers de nos journées. À un moment donné, un éclair de géni a frappé mon hyperactif cerveau. J’ai donc regardé Julie avec un sourire à la Jack Nicholson dans le film The Shining. Quinze minutes plus tard, je tendais 400,000 dongs vietnamiens (25$) à la préposée d’une agence de voyage. Notre plan était booké, et nous avions enfin trouvé un moyen de nous déplacer de Hué à Hoi An.
Le lendemain matin, la pluie nous douchait de plus bel. Équipés de deux ponchos à 2$ achetés au Dollorama de Limoilou, on s’est dirigés vers le kiosque visité la veille. Le gars a regardé mon honnête face, n’a pas demandé de pièce d’identité et m’a fait signé un contrat contenant probablement plus de fautes d’anglais qu’en feraient mes deux filleuls. Après ces fausses formalités remplies, j’ai ramassé les clés.
J’avais aucune idée comment décoller un scooter, mais j’ai vite appris. C’est pas dur, de starter un scooter. Kévin Tremblay le faisait, quand j’étais au secondaire. Ce qu’il n’a jamais fait, par contre, c’est de chauffer dans le trafic vietnamien. Et c’est dans ces circonstances exceptionnelles de défis routiers que votre dévoué blogueur a essuyé son baptème du feu.
Mesdames et Messieurs, je me suis déviergé le scooter en territoire étrangé. Et pas qu’une petite ride, oh non ! Un beau 160 kilomètres en terrain montagneux, avec des chauffards asiatiques tout autour de nous et, en bonus, une pluie qui ruisselait sur ma barbe dès le départ. Les sens en éveil, le regard étincelant, j’ai consciencieusement suivi les indications du gars de l’agence de location. C’était pas compliqué, il fallait aller tout droit jusqu’à Hoi An.
L’affaire, c’est que la route était probablement la plus sinueuse vue depuis longtemps. Et qu’à un moment donné, on a atteint une intersection en “T”. Julie, copilote aguerrie, nous a trouvé un chemin (c’est-à-dire une connexion Wi-Fi nous permettant d’en trouver un). Après 6 heures de route, nous sommes arrivés à Hoi An. Les dieux félécitaient notre intrépidité en nous accueillant d’un presque soleil. Et, comble du bonheur : à Hoi An, il est possible d’acheter de la bia hoi dans des bouteilles livrées quotidiennement au restaurant à côté de l’hôtel.
Enfin tu as trouvé la vrai facon de te deplacé en Asie. Avec les aventages et parfoir les problemes qu ont peut rencontrés, pluie, manque de signalisations. Mais le bonheur d arret ou et quand tu le veut !!!!! Bravo a vous .
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On verra ce que cette expérience fera pour la suite !!
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Elle est où la photo des 2 intrépides en scooter?
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Y’a une photo de Julie en entête de l’article !
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Ahhhh c’est beau une « première fois » sous la pluie !!
Good job les intrépides 🙂
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