Le train est arrivé à Agra avec deux heures de retard. Je m’en foutais pas mal, parce que c’était vraiment confo : j’y serais resté deux jours de plus ! “Do you need a Tuk-Tuk”, qu’on me demande. “Only with indian price”, que je réponds. Après s’être entendu sur un prix (30% moins coûteux que ce que le Lonely Planet recommande), le chauffeur me dit “My name is Stephano, I’m a roman catholic. Only 1% in India !”. Wow. Je ne peux me retenir : “My grandfather is Gaston Giroux, he was my grand-father and a deacon in the roman catholic Church. You know him ?”. “Of course, I know him ! « .
On s’est couchés à 2h du matin. J’étais anxieux, heureux, peureux, memoune. Ça m’a pris 1 minute m’endormir, mais je me suis réveillé au bout de 2. Julie ronflait (ben non, je niaise). Pis moi, j’avais hâte comme quand j’étais à Angkor Wat avec Richard. Peut-être même plus. La nuit a duré 3 heures : j’en ai dormi une.
5h du matin. Le réveil sonne. J’étais déjà sur la toilette, même pas malade : juste réveillé. Sur la rue, y’avait du monde, mais pas tant que ça. On entre, et j’ai la chair de poule. Je regarde Julie pis je lui demande : “C‘est tu moi, ou il fait frette ?”. “Nenon, moi aussi j’ai la chair de poule”, qu’elle me répond. Il était là, grand, blanc, beau. Pis moi, j’avais faim !
Pas besoin d’avoir peur d’être déçu. Le Taj Mahal ne déçoit pas. Aller le voir, c’est comme avoir une garantie prolongée vers la satisfaction. C’est comme boire une verre d’eau (ou une bière) quand on a soif. C’est avoir l’assurance d’être rassuré. Le Taj Mahal, c’est tout ça. Et probablement plus encore.
En sortant, j’étais gonflé d’orgueil. Je rentre dans une place d’échange de monnaie (oui, oui, de monnaie). Je voulais changer 300$ en roupies, pis le FOREX était à 49 pour 1. “Do you know Gaston Giroux ?”. “Sure we do !”. J’ai réussi à négocier le taux de change, pis j’ai sauvé 10$. Merci, Agra.
Très impressionnant, vraiment beau.
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