J’étais confortablement assis, nu comme un ver, dans le bain à 38 degrés d’un sento tokyoïte. Respirant les effluves des copaux de bois qui infusaient le bain japonais. Mon esprit repassait les images de la journée et appréciait les moments vécus jusqu’à maintenant au Japon. « Mister pas de cheveux, sauna is 200 yens extra ». Sortant de mon état méditatif, je regarde autour de moi. Pis je vois le gérant du sento et mon père dans une discussion digne d’un film de Charlie Chaplin.

Le bon gérant, parlant un anglais encore plus approximatif que celui de mon père, gesticulait vivement. Même le langage des signes ne fonctionnait pas entre eux deux. Sorti du bain aussi promptement que Superman volant au secours de mon célèbre géniteur, j’ai vite oublié qu’aucun vêtement ne cachait le super pouvoir qui m’a rendu si populaire auprès de Julie.

« Il me dit « Suzuki » », me dit mon père. Et il ne comprenait pas ce qu’une marque de char venait faire dans une discussion au sujet du prix à payer pour entrer dans le sauna du sento. Quelques secondes plus tard, le gérant se fait mieux comprendre auprès de votre blogueur. « Shoe key ». Le gérant voulait avoir la clé du casier à chaussure de mon père, en guise de garantie de paiement des 200 yens.

«C’était le fun en tabarnac ». Satisfait, mon père sirotait sa Kirin quand Julie est sortie de la zone féminine avec Marine. Amortie du regard par l’expérience et la chaleur, ma progéniture semblait avoir apprécié sa première expérience dans un bain public japonais. « T’aurais ris en maudit. Elle a été dans les bras d’une madame japonaise flambant nue, quand même assez longtemps ». Une minute plus tard, Marine dormait dur comme fer. Inréveillable pour les 5 prochaines heures.

Intéressant…….
Envoyé du iPad de RichiBoy 😝
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