Imaginez que vous louez une Camry (pas le char, oh non, un vélo « de montagne » dont le siège est à la hauteur idéale pour un enfant de 10 ans). Il fait 30 degrés celsius (et non -30, pour votre information). Pis vous partez vous savez pas trop où. Vous êtes juste dans une plaine. Une plaine d’environ deux kilomètre carrés. Deux kilomètres carrés où se trouvent pas loin de 3000 temples. Construits y’a environ 800 ans.
Je vous ai déjà dit avoir atteint un certain niveau (élevé) de saturation en ce qui concerne la visite de temples. Quand je suis arrivé à Bagan, c’est ce que vous venez d’imaginer que j’ai vu. Faut dire que j’étais un peu dans ma bulle : je commençais à en avoir ma claque de dire « adieu » à tout le monde que j’avais rencontré (pour ne nommer que Rick, mes potes hollandais, Dominika et Juri). Pis mon truc de la pancarte dans le cou avait pas ben ben fonctionné à l’aéroport de Bagan. J’avais le coeur en miettes, l’esprit vagabon, et les souliers troués. Mon voyage allait-il subitement prendre fin ?
En passant, j’ai été capable d’ajouter des photos dans mon article sur le vin de riz.