« Golden Myanmar ferme-t-elle ses portes ?« . C’est du moins ce qu’aurais pu titrer le Mandalay Times, dans son éditions des derniers jours. Quand j’ai quitté Juri, à Inle Lake, je me suis frappé à un comptoir clos. Pas un chat. Je fais le tour et essaie de demander (toujours en mimant) ce qui se passe. On m’indique que Golden Myanmar m’a envoyé un email (encore non reçu à ce jour) pour m’informer que le vol était annulé et avait été devancé à 7 heures du matin. Je regarde ma Timex Ironman Triathlon (payée 15$ aux USA y’a 5 ans) : il est midi. Mon rythme cardiaque demeurait stable à 60 pulsations-minute, le pire qui pouvait m’arriver étant que je reste à Inle Lake pour le reste de ma vie (ce qui n’était pas négatif en soi).
Et la soirée s’est terminée dans un beerstation de Mandalay. J’étais le seul blanc-bec de la place, et probablement le seul à tripper sur la musique (parce que le band jouait Candle In The Wind, en birman). Mon lavage ? Me suis trouvé une résidente locale, le lendemain matin. J’ai cogné à la porte, et lui ai demandé s’il elle aurait la gentillesse de laver mes bobettes (et aussi le reste…). Elle a accepté.
Note : Demain, je réponds à vos questions envoyées au vinylemobile@gmail.com !