14h00. Il fait 37 degrés. Température affichée, pis température ressentie, et c’est en celsius. J’ai une chemise, des pantalons, une cravate. Pis le bozo que je suis a aussi jugé bon de mettre un veston. Je suis en sueur, mais c’est rien comparé au gars à droite de moi, avec qui je suis.
Anyway, je pogne ma valise pis je pèse sur le gros bouton que le gars des douanes me présente, avec son air bienveillant. La lumière verte s’allume, et je passe dans la rangée « rapide ». Au Panama (je sais, il manque un accent, mais je le trouve pas sur le clavier pis ça fait 10 minutes que je gosse !), les douanes sont aléatoires et très visuelles. C’est le gros bouton, pis la lumière qui en découle, qui détermine si un blanc bec sera ou non fouillé.
L’aéroport de Panama City est un peu, disons… spécial. C’est gros. Certainement aussi gros que Montréal-Trudeau (non non, Justin, pas toi). L’affaire, c’est que l’air climatisée est gérée au gré des intentions mercantiles de ses utilisateurs. Y’a juste de l’air frette dans la section du free tax. Pis comme ma bouteille de Male de Jean-Paul Gaulthier est neuve, ben j’ai chaud en ta…
Et soudainement, je me suis senti comme chez moi.
Je suis sorti dehors, avec mon énorme comparse de voyage. Et soudainement, je me suis senti comme chez moi. Des chauffeurs de taxis pas de meter, du bruit, de la chaleur. Pis, surtout, une valise. Bref, ça sent bon, pis ça sent la vie !
Tout ça pour vous dire que j’ai pas passé les 5 derniers mois à pogner mon vénérable steak. J’ai travaillé un peu pour me ramasser de la monnaie, afin de repartir un de ces quatre en Asie. Pis le hasard a fait que je me suis retrouvé à travailler une couple de jour au Panama (encore pas d’accent, je sais). Et pendant cette période, trois-quart de journée pour visiter, ainsi que quelque chose comme 3-4 repas de bouffe de rue.
Un oasis au milieu du désert, que je vais vous partager en partie demain !
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