J’ai terminé mon dernier billet en disant que Mabul était le paradis. Pis quelque part, c’est vrai. Dans ce lieu reclus se trouvent environ 40 plongeurs de passage pour quelques jours à partager des aventures. L’électricité est une denrée rare, et Internet est un luxe auquel les visiteurs ont accès par l’entremise d’un satellite : on peut même pas consulter l’application de La Presse sur téléphone, alors oubliez La Presse+ pis Vinyle Mobile !
Ici, crécher dans un dortoir me coûte 30$. Ça inclus la bouffe et l’eau à volonté. Je paye 1$ pour chaque degré celsius qui habite la chambre. Il fait 37 degrés de jour, pis 30 la nuit. Mais j’ai une belle fan qui me pointe directement dessus. Et je me couche en bobettes, pas de draps. De quoi faire rougir bien des dames ! Une chambre privée coûterait 100$ la nuit, pis y’aurait pas plus d’air climatisée. L’avantage, dans tout ça, c’est que l’eau est aussi à 30 degrés. Le paradis, comme je vous dis !
Imaginez un peu deux grandes pièces “extérieures” : la salle à manger, pis le “bar” qui est au dessus. L’atmosphère est au camp de vacances. Tous retouvent dans ces deux pièces pour échanger, boire et manger. Des plus aventureux ont apporté leur guitare et palient fièrement à l’absence de système de son. Imaginez rencontrer des trippeux de partout dans le monde. Comme Kirk (je lui ai demandé, et il n’est pas capitaine), ce sexagénaire de 60 ans venant de l’Alaska (non, il n’a jamais voté pour Sarah Palin) qui voyage seul partout à travers le monde (oui, il est aussi allé en Ouzbékistan !).
Ou comme Matthew, mon partenaire de plongée, 40 ans, venant de l’Australie. Du monde de tous les âges, des vieux pis des moins vieux. Personne ne se plaint de la chaleur, ni du fait qu’Internet est pratiquement inexistant. Tout le monde est ici pour les mêmes raisons. Plonger. Et vivre.
Ce qui frappe dans le récis de ton périple, c’est l’énorme contraste de ce coin de paradis avec les villes qui t’y ont donné accès. C’est « l’Île des désirs » des » Douze travaux d’Astérix ». Il y a donc de quoi virer Mabul? Sois fort, le choc du retour sera énorme.
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Salut Jean-Pierre et merci pour votre commentaire. Effectivement, pour avoir accès à L’Île des désirs, il faut faire une pas pire virée ! Et il faut faire attention de ne pas s’ennivrer du nectar des désirs… Je vous laisse prendre connaissance de la publication de demain, qui donnera un peu plus de détails. Mais après être passé à Semporna une seconde fois (mes publications sont un peu à retardement), il y a effectivement un petit choc culturel à prévoir au retour ! Merci de me suivre et au plaisir de relire vos commentaires.
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