Il me reste 1h40 de vol avant d’arriver à Montréal. Pendant mon trajet aérien, j’ai eu le temps de traiter des photos, avant une dernière vidéo et écouter Goodfellas. Reprendre chacune de mes photos me fait toujours un peu le même effet : ça me donne l’impression que toutes ces aventures, toutes ces semaines passées à arpenter l’Asie ne sont qu’un rêve.
À bien y penser, ça en est probablement un. Y’a pas si longtemps, je rêvais de retourner en Asie. Je rêvais de la chaleur, de poissons et de requins. De me sustenter de la meilleur bouffe possible. De moments incroyables avec Julie. D’aventures loufoques avec Richard. De dépaysement japonais. Pendant cinquante jours, en saisissant chaque secondes, j’ai fait ce dont je rêvais depuis un an.
En fait, on pourrait résumer (très sommairement !) l’expérience Vinyle Mobile 2016 de la sorte :
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Cinq pays visités, dont un (le Japon) pas assez longtemps (tout ça en 10 vols, et plusieurs heures de bus !);
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1000 kilomètres de route en moto, soit l’équivalent d’un aller-retour Montréal-Jonquière;
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Un passage au poste de police de Saigon (comme plaignant d’un vol, pas comme suspect !)
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Une moyenne de 4.5 repas par jours, dont plus de 75% dans la rue (et pas une livre de plus !);
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Beaucoup beaucoup d’eau (et une aussi grande quantité de Tiger, LaRue, Carlsberg, Angkor et Chang);
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Une bouteille de Campari, pour affronter la taxe du péché en Malaysie;
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Aucune maladie intestinale (et cette année, j’ai eu la grippe juste une fois);
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Une seule course à pieds (je m’obstine toujours à traîner mon kit de course dans mon sac à dos, et je devrais par finir par apprendre de mes erreurs !)
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Une résolution du CA de Vinyle Mobile, identifiant Julie comme co-équipière pour les éditions à venir.
Pendant tout ce voyage, j’ai trouvé une heure ou deux par jour pour alimenter ce blogue. Au lieu de ramener mille et une gogosse à 2$ au monde qui m’entoure, j’espérais secrètement que des gens puissent voyager quotidiennement à travers mes textes. J’espérais aussi contaminer une ou deux personnes de cette passion du voyage.
Avant que je parte, Bruno Blanchet me suggérait d’essayer “de ne pas revenir”. Alors que l’avion commence son approche sur Montréal, certains pourraient dire que j’ai pas essayé assez fort. Mais ça serait mal me comprendre. Vinyle Mobile est une plante vivace. Elle a vécu sa saison à 125%, et entre en hibernation pour quelques semaines, peut-être quelques mois. Mais elle éclora de nouveau avant longtemps !
D’ici bientôt, je vous remercie d’avoir été si nombreux à suivre mes aventures. Dans quelques jours, je vous enverrai une nouvelle vidéo, juste comme ca ! Vous avez des questions, des commentaires, ou désirez simplement dire coucou à un coucou ? Vous pouvez m’écrire au vinylemobile@gmail.com ! Merci encore !!
Nous aussi nous avons fait un beau voyage avec toi dans tous tes périples ah si j’étais plus jeune mais j’ai eu 67 cette semaine et je fais maintenant de belle croisières avec ceux que j’aime le plus comme toi salut à la prochaine. Richard
Envoyé du iPad de RichiBoy 😝
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J’étais, comme plusieurs, un assidu lecteur de tes écrits quotidiens. J’aime beaucoup voyager et tes mots m’ont fait rêver de coins de pays que mon âge avancé ne me permettra jamais de voir. Merci 😉
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Merci Jean-Pierre d’avoir été un lecteur de tous les moments. Merci aussi pour la pertinence de tes commentaires. Au plaisir de te voir bientôt !
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