Salut tout le monde ! Désolé de pas vous avoir donné de nouvelles avant… j’avais prévu vous laisser une petite surprise avant hier, mais la qualité des Internets où nous sommes ne m’a pas donnée ben ben le choix que de reporter ça à plus tard.
Après deux jours à Delhi, il était temps de prendre un vol vers l’ouest du Rajasthan. Destination : Jodhpur. Combien ça coûte, un vol jusque là-bas. Eh bien, pour Julie et moi, 75 $. Pas pire, hein ?! Comme à plusieurs aéroports de cette (petite) envergure, le tarif est fixe pour se rendre de celui de Jodphur à un guesthouse : 8$. Ma mère serait fière de vous calculer que c’est quand même cher payé, 1/10 du prix de deux billets d’avion, pour une ride de 15 minutes de tuk-tuk. Mais on est pas là pour faire des maths !
Pourquoi en tuk-tuk et pas en taxi ? Je me posais la question moi-même. En voyant les rues du centre-villes, plus étroites que le walk-in qu’utilise Julie, j’ai vite compris. Seules les vaches, les ânes (non papa, je parle pas de toi) et les tuk-tuk peuvent y passer. Qu’en est-il des piétons ? Ils essaient tant bien que mal de se frayer un chemin à travers tout ceci.
Jodhpur a quand même eu tout un effet sur Julie et moi. Je me suis mis à fredonner tout bas “Prince Ali, le légendaire, Ali Ababoua”. Pis Julie qui me répond qu’elle avait la même tune dans la tête. C’est sérieux. Tout, ici, nous fait penser à Aladin. Les souliers, les turbans, la couleur du sol. J’aurais ben aimé voir Jasmine (juste pour une photo, là !), mais ça sera pour une autre fois, ça d’lair !
Et les rues : quel labyrinthe incroyable. C’est comme un jeu de Serpent et échelles où chacune des rues peut te ramener à la case départ ou te faire avancer jusqu’à la victoire. Parce que la victoire, c’est le fort de Jodhpur, qui magnifie le sentiment d’être dans un compte des milles et une nuits. Je vous quitte, je pars à le recherche de la lampe de Génie pour vous amener tous ici !