“Tu t’en vas en Inde? Pour vrai ? Fait attention pour pas être malade !!”. Ou encore “T’es tu fait vacciner contre le sida ?”. Ou plutôt “Hey, le monde doit puer, là-bas !”. J’ai été innondé de ce genre de phrases, avant de partir en voyage. Et c’est sans compter les pré-conceptions entendues par Julie ! Pour dire vrai, contrairement à la préoccupation populaire, mes intestincs se portent mieux que dans tous mes précédents voyages. La bouffe du Café Vienne du 1701, rue *** (ou encore celle de ma mère) me cause plus de préjudices.
Soyons honnêtes, l’Inde nécessite tout de même certains ajustements mineurs. Par exemple, en arrivant à l’aéroport de Delhi, on n’a accepté de me changer que 100$ en devise locale. J’ai même envoyé Julie faire la file à ma suite, espérant qu’elle puisse charmer l’échangiste (c’est tu comme ça que ça se dit ?) et sortir plus d’argent que moi.
Avant de booker mes billets d’avion, je m’étais aussi assuré que le prix de la boisson était acceptable (expérience malaysienne oblige, hein, Richard ?!) . Rassuré par le 3-4$ d’une grosse bouteille, je n’avais pas pris en considération le fait qu’il fallait la trouver, cette bière. Ici, pas de 7-Eleven, pas de K-Mart, pas de Couche-Tard. Il faut trouver un beer shop, et ils se font aussi rare que le Kulle Chaat.
Il faut, par contre rendre à Blood César ce qui appartient à Bloody César, le réceptionniste de notre premier hôtel s’est fait un plaisir de nous offrir de la bière tablette dès notre arrivée : environ 30 secondes après notre arrivée dans la chambre, comme Alain Choquette, il a sorti deux grosses Kingfisher de son jacket, pour notre plus grand plaisir touristique.
À Delhi, durand on veut profiter du 5 @ 7 sur la terrasse de notre hôtel avec une bière froide, il faut généralement aller dans un bar pas trop loin et prendre un take out de Kingfisher, cachées dans mon sac à dos. L’hôtel capote pas trop avec ça, vous demandez ? On s’est acheté des beaux verres en stainless steel pis un ouvre bouteille à 2$ pour en profiter discrètement !
Dans les restos ? Même si ce n’est pas sur le menu, tout le monde s’empresse de nous offrir une bière plus (ou moins) froide. On nous la sert comment ? Dans des beaux verres “discrets”, comme des verres de Starbuck Coffee.