Confortablement assis dans ma chaise capitaine, heure du lunch, mois d’août. Mes doigts pianotent frénétiquement sur mon téléphone. L’écran ruisselait un peu, la moiteur de mes mains prenant prise sur la vitre de l’appareil. Par messagerie, j’échange avec Julie sur les dates de départ, dates de retour. Je relis les informations du vol sélectionné : Montréal – Tokyo. Je vois que j’ai même réussi à écrire le nom de famille de Julie sans faire de fautes. Je clique sur Enter. Mes pupilles se dilatent en voyant : « Erreur 401 ».
C’est comfortablement assis dans le salon Desjardins de l’aéroport que je vous écris…
Merde. J’entre le tout une deuxième fois. Toujours impossible de réserver ce vol à 500$. «Julie, on s’essaie pour Hong Kong ». Elle n’hésite pas, et le site Internet d’Air China non plus. Quelques secondes plus tard, le vol est booké. Le cœur battant, je lâche enfin mon cellulaire et je fais une rotation du cou (y’as-tu juste moi qui haïs ça être penché sur un écran de tamagochi ?).
… et la clientèle du salon, elle, ne changera jamais !
Pour ceux qui se demandent comment je choisis désormais mes destinations, ben c’est un peu comme ça. Le hasard de l’Internet nous a amené sur une spécial de la compagnie Air China avec 2-3 destinations à 500$. « C’est pas 500$, Jean-Fred, c’est 497$ ». Vous aurez compris que Julie travaille en finances (pis moi, je trouve que là-dessus, elle ressemble parfois à ma génitrice).
Le monsieur des douanes a pas vraiment aimé que je prenne cette photo !
Une fois le point de destination choisi (Hong Kong, cette fois-ci), je fais venir le Lonely Planet du pays pour bâtir l’itinéraire. Le problème, avec le guide de voyage de la Chine, c’est qu’il est plus gros que la Traduction œcuménique de la bible (vous savez, ce livre rouge qu’on avait dans les cours de catéchèse ?). Qu’à cela ne tienne : pendant trois semaines, je prends mon bâton de pèlerin afin de parcourir la Chine et prêcher la bonne nouvelle de Vinyle Mobile. Un itinéraire éclectique nous attend.
Ah, j’oubliais. C’est possible que je ne sois pas capable de me connecter au blogue pour vous dire coucou. Pourquoi ? En Chine, il y a un gros gros gros et méchant firewall qui empêche aux gentils chinois de se connecter au reste du monde ! J’ai pris des précautions informatiques, mais j’ai vraiment aucune idée si ça va fonctionner. Ciao, les copains !
Super content devis relire. Passer du bon temps. Papa
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