Nous terminions notre souper à Kumamoto, où nous nous étions arrêtés le temps d’une nuit pour poursuivre le Marine’s Pacific Breeze Party vers le centre de l’île de Kyushu. Le restaurant de dumplings auquel on voulait souper n’avait pas de places pour notre fringant trio. Mais il n’était pas dans notre intention de vouloir freiner notre élan. Quand une gang de jeune dans la vingtaine nous a proposé de nous joindre à leur table, c’est avec son plus grand sourire que Marine accepta l’invitation. Comme quoi même avec un bébé, on continue toujours à faire des rencontres, en voyage !
Donc, c’est en sortant de ce charmant petit restaurant que j’ai commencé à planifier ma journée du lendemain. Je me suis remémoré cette heure de lunch pendant laquelle, avec un de mes chums, je suis allé faire faire mon permis de conduire international. Pendant une seconde, je me suis trouvé un peu con. Mais mon hésitation n’a pas duré longtemps.
Le lendemain matin, j’étais chez Toyota-Rent-a-Car. La barrière de la langue faisait encore des siennes. Je manipulais mon téléphone pour Google-Translater au commis que je n’avais pas besoin de son assurance auto. Ma carte de crédit le couvrait déjà. L’effort de communication me semblait un peu unidirectionnel. Le commis, lui, continuait de me parler en japonais. Et je le regardais avec mon plus beau sourire, voulant lui faire comprendre que je ne comprenais pas. Et Julie, elle, filmait tout ça à mon insu.

Quelques minutes plus tard, mon ami commis me passe le téléphone. Au bout du fil, l’interprète officiel de Toyota-Rent-a-Car. Lui et moi, on était faits pour s’entendre. Et se comprendre. La transaction de location se compléta en deux temps, trois mouvements. J’avais enfin mon char, et j’étais prêt à prendre la route du volcan Aso-San ! La suite : demain !