Quand on passe une semaine complète dans une même ville, vient un temps où on se sent un peu comme chez soi. L’affaire, c’est que chez moi, j’ai l’habitude de me couper les cheveux (qui me restent) à toutes les semaines (ou presque). Pis la barbe à la même fréquence. Fait maintenant un mois que j’ai rien fait de tout ça, pis je commençais à avoir quelque chose qui ressemblait à la tignasse de Gerry Boulet.
Ben non, je niaise. Mais comme j’avais fait pas mal le tour de toutes les attractions de Chiang Mai (pis que j’aimais trop mon spot au Gap’s Guesthouse pour le quitter avant mon départ au Myanmar), fallait (un peu) entretenir la situation. Ça fait que j’ai une fois de plus mis l’algorithme de Google à contribution dans le but de booker un rendez-vous chez le barbier.
Quand j’habitais à Jonquière, j’avais l’habitude d’aller chez Monsieur Desbiens. Quasi-centenaire, ce barbier me chargeait au départ 10 $ pour la coupe. Et il ne faisait pas la barbe. De peine de misère, je l’ai convaincu d’augmenter à 15 $. À Montréal, une coupe de cheveux effectuée de main de maître par une fille aux seins refaits, avec des faux cils et un bronzage orange digne de l’auditoire d’un excellent show d’Éric Lapointe coûte au minimum 20 $…
Ici, à Chiang Mai, c’est 200 baht (soit l’équivalent de 6.66 $). L’affaire, c’est que ça dure une heure, dont 45 minutes sur ma barbe (ben oui, je le sais, j’ai le cheveux court). Ça surpasse le faible prix de 2008 de Monsieur Desbiens ! La place était hipster à souhait, la musique était bonne. Et ils m’ont même servi une bière ! Inquiétez-vous pas, j’ai encore ma séduisante barbe !
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Cabochon comme je suis, et comme j’ai la tête on ne sait pas trop où depuis que je suis en vacances, j’avais oublié mes lunettes à Doi Saket. Quand j’étais flo, parait-il que je me plaignais de l’effert du soleil sur mes tendres yeux. Évidemment, après une journée sous le soleil asiatique (non, il ne pleut plus) sans lunettes, j’ai senti un urgent besoin de retrouver cette classique paire de Wayfarer que j’arbore depuis 5 ans.
La vie a fait en sorte que j’ai dû rencontrer John de nouveau pour les récupérer, à moins de 12 heures de mon départ vers le Myanmar.
En passant, demain, je fais un article spécial pour répondre aux questions que je reçois concernant mon voyage. Vous pouvez donc m’envoyer des questions au vinylemobile@gmail.com. Lâchez-vous lousse, car j’en ai reçu des loufoques jusqu’à maintenant !