En débarquant à l’aéroport de Yangon, j’avais l’impression d’être dans le sud des États-Unis : c’était propre, y’avait des palmiers et tout le personnel parlait un anglais plus qu’acceptable. C’est en sortant de la place que le Myanmar vous rentre dedans telle une charrue pleine de neige québécoise. Trente vampires sont arrivés autour de moi, m’offrant un taxi avec leurs dents dégoulinant de sang. Juré ! Au Myanmar, le monde chique le bétel. C’est un peu comme le tabac, sauf que semble-t-il que ça stone un peu. Et ca tache les dents d’une peu séduisante couleur écarlate.
Pour 8$, on a fait une ride d’une heure de taxi. Je dit « on », car j’ai rencontré Dominika, une slovaque enseignante de yoga qui est embarquée avec mon sanguinaire chauffeur et moi. Et c’est là que j’ai été pour la première fois de ma vie en contact avec l’anti-chambre du tiers-. Ici, le niveau de trashitude est à son meilleur. Pis savez-vous quoi ? J’adore ça !
Faut croire que la Thaïlande m’avait préparé à la chose. Mais à Yangon, très peu de touristes. Les connaisseurs disent que c’est un peu comme la Thaïlande d’il y a 20 ou 30 ans. S’il a été ardu de trouver un savon, faut dire que trouver de la bouffe de rue est plus compliqué aussi. Y’en a, mais c’est parfois (souvent) douteux !
mais y en a mare ! ……pas de bar, pourtant ce sont tous des beerman au myanmar! Sois prudent dans ce coin de pays ,certains états y sont assez heavy mon ami. Continue de nous faire parvenir tes écrits c'est super intéressant.
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Yesss c'est super trippant ici. Il me manque juste mon partner de gin tonic ! À bientôt !!
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