Je m’apprête à prendre un break. Un break de notre relation, vous et moi. Mais pas d’inquiétude : je serai de retour le 29 janvier. C’est donc un break contrôlé, d’une relation un peu adolescente. J’en profite quand même pour vous partager un moment une aventure aventureuse (ça a l’air de se répéter, mais c’est aussi une figure de style) dans un territoire connu : la Floride !
La Floride est probablement l’endroit dans le monde que j’ai le plus visité comme touriste. C’est quétaine, mais c’est un beau quétaine à 28 degrés, des beaux snowbirds tout autour. Facile de comprendre tous les québécois qui prennent leur char, l’hiver, pour aller jouer au golf là où c’est l’été à longueur d’année.
Tout ça pour dire que le nouveau backpacker que je suis avais besoin d’un temps de repos, pis que ses parents étaient justement là-bas pour un bout de temps. Quatre heures de vol et 400$ plus tard, au milieu du mois d’octobre, mon équipe de voyage et moi nous sommes retrouvés au pays des palmiers !
Faut dire que cette fois-ci, j’avais préparé un itinéraire un peu à l’extérieur de la plage. Petite Havane, plongée, walking tour et Key Biscayne. Bref, un char pis une vanne d’affaires que j’avais pas vues. Mes parents on même eu leur première expérience de bouffe de rue, avec un beau jus de fruit pressé par une cubano-américaine de l’âge d’or !
Et pour la plongée, quelle épopée ce fut ! Après 5 jours à se faire canceller notre journée dans l’océan (vents forts obligent), on a enfin pu se rendre à John Pennekamp. Julie (qui aura droit à son propre post, mi février) chillait sur terre pendant que Yanick et moi affrontions les vagues pour nous rendre au site de plongée. Premier ami, dans l’eau ? Un requin. Pour vrai. Mais sont pas si méchants, les requins !
On en a vu, des choses, dans l’eau. Mon pote Yanick a même vu un banc de 5-6 dauphins, leur vitesse assez déployée pour que je les manque. Bref, toute destination peut être une expérience, quand on sort des circuits traditionnels. Pis sept bouteilles de champagne, de la bouffe et de la chaleur en masse plus tard, je me suis rendu à l’évidence : j’aime ça, moi, la Floride.