J’avais passé environ une journée à visiter Kuala Lumpur et à vivre son nightlife avec une constante intensité. Simon et Sébastien se son avérés être d’agréables partenaires de tourisme (et de bière(s)). Évidemment, leur présence dans mon séjour de la capitale Malaysienne avait changé un peu ces plans que je me fais mais que je ne suis jamais. Ayant booké un billet d’autobus vers Penang pour le 4 février en fin de journée, il me restetait donc une couple d’heures pendant lesquelles j’en profiterais pour aller voir quelques spots recommandés par mon Lonely Planet.
En me rendant vers Mendraka Center, dans la luxuriante végétation urbaine de Kuala Lumpur, j’ai arrêté pour prendre une photo (qui ne deviendra jamais célèbre). Ayant terminé cette tâche d’un artitisme douteux, je suis reparti, clopin clopan. Vingts minutes plus tard, (alors que joue dans mes oreilles la chanson Love for sale des Talking Heads) mon microscopique cerveau s’enquiert à mes mains afin qu’il fournisse à mes yeux le Lonely Planet. Cet énergumène supposé servir à la réflexion voulait obtenir les informations cartographiques nécessaires afin que mes jambes portent tous mes organes au prochain lui à visiter.
Mais voilà, les mains disent au cerveau qu’elles sont vides, et que le Lonely Planet ne s’y trouve pas. Mes yeux et mes jambes se mettent donc de la partie, et ratissent Merdeka Center et localisent le fugueur livre pile poil à l’endroit où une photo fut prise, 20 minutes plus tôt.
Qu’à cela ne tienne, je me suis dirigé vers la National Mosque, lieu culte de ces malaysiens à prédominance musulmane. « Assalamualaikum », me chante l’accueillante préposée à l’entrée de la mosquée. Interloqué mais l’esprit désormais réveillé, je tente ma chance en répétant « Assalamualaikum » avec mon meilleur accent arabe. J’ai aucune idée ce que ça veut dire, mais ça sonne bien pis j’ai probablement entendu ça une fois ou deux dans un film.
La gente dame me tend un sarong, et me regarde se vide face à ce morceau de tissus que je tente maladroitement de nouer autour de ma svelte taille. Les yeux de la dame deviennent alors ronds comme des litchis. Elle me dit “You muslim”. Je pars à rire et rétorque : “No, no muslim”. Elle pars à rire aussi pis me dit “Big beard, « Assalamualaikum », you muslim !!”. Bref, dans notre anglais bébé-la-la, elle me fait comprendre qu’elle me croyait musulman.
Après ma visite, mes mains ont une nouvelle fois oublié mon Lonely Planet dans le rack à chaussures. Une heure plus tard, je suis allé le chercher. Pis j’ai dit « Assalamualaikum » à ma madame, pour la faire rire.
Cestlefundeteliremonchum!!!
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