En sortant de l’avion, à HCMC, la différence de température a tout de suite frappé. Il faisait 35 degrés, le soleil frappait fort sur ma casquette des Giants, achetée il y a plus d’un an sur Khao San Road, Bangkok. Mes jeans, nécessaires une heure d’avion plus tôt à Hoi An, étaient désormais plus que superflus. On est pas encore en avril, mais j’avais le goût de me découvrir de pas mal de fils.
Hoi An est une ville qui me faisait un peu penser à Québec ou même au vieux Montréal. C’est un des endroits les plus propres que j’ai visité de ma vie. Et pas juste en Asie ! Malgré tout ça, une fois de plus, ma volonté de profiter d’un hôtel avec une piscine sur le toit a rencontré la résistance de la température. Sans les rayons du soleil pour la réchauffer, l’eau était aussi froide que lors d’une plongée d’été au Lac Memphrémagog.
Ayant profité des charmes de Hoi An pendant une vingtaine de Viet-A, cette bia hoi embouteillée pour les plus grands plaisirs de votre blogueur, la hâte de retrouver la turbulence de Saigon nous fourmillait dans les jambes. Ah, j’oubliais ! Je me suis mis à faire avancer le calendrier en utilisant l’unité de mesure de 10 bia hoi par jours.
Pour se rendre à l’aéroport de Danang, d’où notre vol décollait, il nous a fallu 30 minutes (soit la moitié moins de temps que le même trajet, deux jours plus tôt, en scooter). Au moment du décollage, les turbines de l’avion de Vietjet Air ont soudainement cessé de tourner. Promptement, l’avion a été envahi par une orde de Monsieurs avec des dossards orange se dirigeant vers la cabine du pilote. Ça avait pas l’air de ben aller ! Deux heures trente plus tard, l’avion s’est mis en vol sans que personne ne meure.
J’étais content d’être trop habillé pour Saigon. Je me disais que j’avais l’air moins fou que si j’étais pas habillé pentoute. Pis j’étais content de retrouver l’espèce de chaos de la place. Il restait deux jours à la présence de Julie en Asie, pis on avait l’intention d’en profiter !