Rickardus Lebrunanos, plus communément appelé Richard Lebrun, est une espèce en voie d’instinction. En fait, il n’y en a qu’un seul représentant. Son nom pourrait aussi bien être John, Alvaro ou Vladimir : c’est un individu international au charisme incroyable qui se lie d’amitié avec n’importe quel touriste que se retrouve dans ses parages. J’aimerais pas être le gestionnaire de sa boîte de courriels : quotidiennement, il reçoit des dizaines de correspondances de tous les copains avec qu’il a à travers le monde. En 2015, le hasard tu voyage, associé à plusieurs Chang, a cimenté nos destins de voyageurs dans un alliage plus fort que le stainless steel.
En 2016, Richard Lebrun est parti une deuxième fois à l’aventure, cette fois à la conquête des Philippines. Backpacker aguerri, il a vécu deux mois d’expériences extraodinaires sous le soleil, devenant presque aussi foncé que Barack Obama. Lui et moi étions restés en contact pendant notre périple asiatique respectif, et avions commencé à fomenter un plan diabolique : celui de potentiellement nous retrouver au Cambodge. Et de n’avoir aucun plan précis pour 14 jours.
Quand je suis arrivé devant la piscine du Royal Mekong Boutique Hotel, Phnom Penh, j’ai vu sa grosse face devenue désormais légendaire pour les lecteurs avisés de Vinyle Mobile. J’étais content, parce que Richard est tellement populaire que l’aventure le retiens, parfois, de respecter l’agenda prévu. Je l’ai d’ailleurs perdu deux fois, en 2015 !
Quinze livres en moins, radieux comme un jeune marié le lendemain de sa lune de miel, Rick ne m’avait pas oublié ! On n’a pas encore la moindre idée de ce qui va se passer. Une chose est sûre, c’est que ça va brasser pas mal ! Le soleil cambodgien, la chaleur étouffante et l’odeur du diesel n’auront pas raison de nous. Après avoir essuyé le départ de Julie, je retombe sur mes pieds pour deux semaines pimentées d’aventures inoubliables !