Après quelques jours à nous instruire sur le massacre cambodgien, Richard et moi devions nous déplacer. Mais nous étions nous même un peu massacrés de nos retrouvailles, et les heures de sommeil se comptaient sur la moitié des doigts de la main. Dans la chaleur aride de ce pays, nous espérions tous les deux pouvoir profiter d’un transport quelque chose comme adéquat.
Une heure de recherches plus tard, nous avions trouvé notre transport vers Battambang. Cette ville était pour notre duo un passage obligé : les raisons vous seront expliquées sous peu ! Pour 9$ chaque, nous nous attentions à un 6h d’autobus nolisé sur une somptueuse autoroute khmère.
Les routes cambodgiennes sont tout sauf somptueuses. Sur de longues parcelles éparpillées ici et là, il n’y a rien d’autre qu’une terre rouge et aussi sèche que vos mains gercées par le froid de février ! En arrivant au bureau de la compagnie d’autobus, on a vu notre véhicule VIP : un petit 14 passagers, à l’intérieur duquel s’entassaient à la fois valises et humains.
Après six heures à se faire brasser le derrière plus fort que ne l’aurait fait une laveuse à tordeur, nous sommes arrivés à Battambang. À 22h, tant mon comparse de voyage que moi dormions, à récupérer l’énergie nécessaire pour les jours à venir.
Battambang est une ville tranquille et excessivement chaude. Sans niaiser, pendant notre journée de visite du lendemain, le mercure indiquait 40 degrés celsisus. Ça, c’est quand on est à l’ombre. Je pensais qu’il faisait chaud en Malaysie et au Panamà, mais je me suis trompé. La chaleur Bangienne (comme d’habitude, je ne fais pas mes recherches sur le gentilé de la place) est littéralement infernale. Et sèche.
Ici, les enfants semblent débuter l’école vers 15h, au moment où il commence à faire un peu plus frais. À 15h, Richard et moi étions en train d’essayer de faire baisser notre température corporelle. Sans trop de sucès. Pour une deuxième journée de suite, chacun est retourné dans sa chambre vers 22h. Vous inquiéter ? Vous devriez ! On vous prépare une belle surprise, pis pour ça, faudra se lever tôt !!
PS : Je l’ai pas encore fait cette année, mais c’est possible que s’il y a de la demande, je réponde aux questions des lecteurs dans quelques jours. Cette année, il y a des liseux de partout à travers le monde : Argentine, République Dominicaine, Burkina Faso, Costa Rica ! Je trip ben raide !! Vous pouvez me contacter au vinylemobile@gmail.com !