Les japonais me fascinent. Et leurs toilettes aussi. En fait, pour ceux qui se le demandant, une des raisons principales pour lesquelles j’ai décidé de visiter Tokyo est l’intérêt qu’ont suscité chez moi, l’année dernière, les toilettes de l’aéroport de Narita. Je crois qu’il faut peut-être voir et expérimenter une toilette japonaise pour comprendre à quel point le Japon est un pays fabuleux.
Les toilettes japonaises sont issus d’un film de Star Wars. Comme les japonais, elles sont propres, intelligentes et disciplinées. Elles ont même des sièges chauffants ! Après 46 jours en Asie du Sud-Est à avoir eu accès à des salles de bain de grande et de moins grande qualité, mon choc culturel sanitaire fut complet !
En fait, le Tokyo auquel j’ai eu accès est aussi frappant qu’une toilette japonaise. Les gens ici sont comme des fourmies oeuvrant dans une fourmilière certifiée LEAN. Tout le monde attend la lumière piétonnière (le lecteur avisé se remémorera comment on traverse les rues au Vietnam). Tout le monde semble prendre le transport en commun (il y a 13 lignes de métro, et je ne compte pas les nombreuses lignes de train). Et tout le monde semble un peu pressé et affairé (comme à Hanoi, les gens sont chics, mais contrairement à Siem Reap, ils ont un horaire).
Les japonais sont aussi autosuffisants qu’un célibataire endurci. Ils n’ont pas besoin ni de vous, ni de personne d’autre pour subvenir à leurs besoins. C’est probablement ce qui explique pourquoi peu d’entre eux parlent anglais, même si j’utilise mon désormais célèbre ton bébé-lala. Mes “Help”, “Direction”, “Find this restaurant” n’arrivent à rien. Avec les caratères japonais (ah, j’oubliais, y’a peu de logos écrits autrement qu’en japonais), difficile de trouver une adresse. Y’a même très peu de rues avec des noms !!
Vending machine, servant à commander un repas au restaurant. Pas facile de choisir !
Face à l’intense sens de l’organisation japonais, je me suis un peu (pas mal) senti désorganisé et j’ai décidé de complètement laisser tomber les recommendations culinaires du Lonely Planet. Anyway, il doit y avoir un million de restaurants ici, alors je vais sûrement trouver de quoi de bon !