Yo tout le monde ! J’espère que vous allez bien, parce qu’ici, c’est le fun en Passe-Partout ! Présentement, je suis assis sur la terrasse de mon guesthouse en train de prendre une bière pis manger des chips Chile-Lemon, pis je prends une petite heure pour travailler sur Vinyle Mobile. Plusieurs personnes ont laissé des commentaires, et je vous en remercie ! D’autres m’ont écris, posé des questions, affirmé des choses et des choses. J’ai donc cru bon de démystifier certains préjugés indiens (pis inquiétez-vous pas, je suis pas meilleur qu’un autre, j’avais moi aussi des préjugés avant de venir ici !
Préjugé #1 : les transports indiens sont chaotiques.
C’est faux et c’est vrai, en même temps. Avant de partir, on s’était fait dire qu’il n’y avait rien de moins fiable qu’un autobus indien. Et qu’on attendrait aussi longtemps après son départ qu’après celui de ma mère, avant qu’elle finisse de se maquiller. C’est faux ! Depuis le début, nous avons utilisé les autobus “locaux” ainsi que les “Volvo air climatisée”. Bon, c’est vrai, dans un autobus local, on entasse plus de monde au pro-rata que de sardines dans un cannage. Y’avait même un quinzaine de personnes qui tenaient leurs turbans, sur le toit !
Préjugé # 2 : ta blonde va se faire taponner par les indiens.
C’est faux ! En fait, pour être honnête, c’est peut-être un peu vrai. Oui, car un matin à Delhi, y’a un flo de 8 ans qui a donné une tape sur une fesse de Julie. À part ça ? Ben le monde la regarde (un peu comme tout le monde au Québec, non ?). Mais leur regard exprime de la curiosité (je dois admettre que ma blonde a l’air un peu curieuse !). Pis moi ? Personne me touche, évidemment !
Préjugé #3 : les indiens sont rudes et pas vraiment serviables.
Ça c’est archi faux ! En fait, c’est le système électrique indien qui est rude et pas serviable. En une journée, à Jodhpur, un de mes chargeurs USB, mon chargeur de batterie de caméra et le fil de iPhone de Julie ont sauté. C’était un peu la panique, surtout pour le chargeur Canon. En arrivant à Jaisalmer, l’hôte de notre guesthouse a sorti son tapis volant, s’est dirigé vers le marché le plus près. Quinze minutes et 30 $ plus tard, notre équipement de chargement était de nouveau complet ! On se fait offrir des cigarettes, du thé et même des amis ! On se croirait dans une pub de Jean Coutu !